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 D'Ébène, d'Azur et de Pourpre. | Prison : Libre - Akatsuki |

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Tsubaki Yashiru
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Tsubaki Yashiru
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MessageSujet: D'Ébène, d'Azur et de Pourpre. | Prison : Libre - Akatsuki |    D'Ébène, d'Azur et de Pourpre. | Prison : Libre - Akatsuki |  EmptyMar 19 Nov - 22:03





« Comme un animal en cage ... »



Une voix rauque et légèrement enrouée, celle d'une vieille personne.

- Yashiru ! Espèce de bourrique ! Combien de fois vais-je devoir te le répéter ?! Concentres-toi pendant les leçons !


Un visage rassurant bien que furibond, tout de même familier, que j’aperçois dans un état de songe ou de sommeil, j'ai beaucoup de mal à le distinguer.

- Grand Père ... ?

Ce songe disparait petit à petit, ce n'était qu'un rêve, juste un simple rêve. Pas même un cauchemar, non. Juste un rappel de mon esprit, une image envoyé de ma mémoire jusque mon subconscient, comme pour me rassurer. Car le cauchemar ne se situe pas en dedans, non, il est bel et bien dehors. Et je ne le sais pas encore, je ne vais pas tarder à l'apprendre. Étendue sur le sol, la joue contre un mélange de béton et de poussière, je suis encore dans un sommeil précaire, qui ne va pas tarder à se terminer. J'avale ma salive, tousse un peu lorsque celle-ci entre en contact avec ma gorge restée désespérément sèche. Ma tête me fait atrocement mal, tout autant que mon dos. Mes yeux peinent à s'ouvrir, eux aussi, sec comme le sable. Mon poing se ressert lentement à cause de la douleur, me lançant le long de mon échine. J'ai froid, terriblement froid. Cette main vint se resserrer contre ma poitrine, je replis mes genoux légèrement, prenant presque une position fœtal. Qu'est-ce que je fous là ? Où suis-je ... Je ne me souviens de rien ...

Restant encore allongé quelques instants, reprenant difficilement le contrôle de mon corps, je commence à ouvrir un peu mieux mes paupières qui semblent peser une tonne. Je suis dans une pièce sombre, poisseuse. Seul une sorte de douve me permet d'avoir quelques grains de lumière. Soudainement, je comprends que je suis enfermé. Mon regard tombe sur le sol. Je suis donc finie pour de bon ? Maintenant tout semble clair, je me souviens de l'attaque du monstre géant, des hommes de l'Akatsuki. Je me souviens m'être évanouit après avoir le combat, des pieux noirs m'avaient complétement paralysés avant de me faire perdre connaissance. Cependant, je semble avoir été soigné, cherchant d'une main mes blessures qui semblent s'être miraculeusement fermé. On me veut en vie, on ne m'a pas tué, pas tout de suite. C'est rassurant ... Ou pas. S'ils m'ont emmenés, c'est qu'ils avaient une bonne raison de le faire. Soutirer des informations sur Kiri ? Me demander où sont les autres monstres ? Pourquoi moi ? Pourquoi une gamine dans mon genre ? Est-ce le Kekkei Genkai qui les motive ? Trop de question, je tousse une seconde fois, me relevant. Cette pièce, c'est un cachot ...  

Je me retrouve assise sur mes genoux, la tête entre les épaules, pas encore bel et bien réveillé. Face à moi, une immense porte blindé. Certainement impossible à perforer vu son épaisseur, pas moyen de sortir par là, ni par l'épaisse de petite fenêtre, bien trop étroite. Je suis pour de bon coincée ici, sans aucun issue de secours. Ces idiots m'ont cependant laissé une issue de secours, un échappatoire. Ils ne m'ont pas liés pieds et poings, je peux semble-t-il malaxer mon chakra, puisque petit à petit, je ne ressens plus les effets du froid. Sans plus attendre, je me concentre, liant mes mains entre elles pour effectuer le mudra du Tigre. Merde ! Complétement déshydratée, je ne peux pas faire grand chose. Seule une petite lame de glace, de quelques centimètres, que je réussis à former. Je m'en contenterai pour m'en servir contre un éventuel geôlier... Ayant à peine le temps de la cacher, j'entends quelqu'un s'approcher de ma cellule. D'une voix un peu hésitante, je m'adresse à ce dernier :

- Que ... me voulez vous ?



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Rikudô Pain
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MessageSujet: Re: D'Ébène, d'Azur et de Pourpre. | Prison : Libre - Akatsuki |    D'Ébène, d'Azur et de Pourpre. | Prison : Libre - Akatsuki |  EmptyMer 20 Nov - 9:57



D'Ébène, d'Azur et de Pourpre
À l'Ombre de la Pluie...



Je l'avais laissé là, dans cette salle, sombre, froide, rien n'y étant accueillant, rien n'y était gai, tout semblait s'abandonner au désespoir et à la souffrance. Pain avait veillé que la salle présente le moins possible d'humidité, un challenge lorsqu'on vivait à Ame, mais la chose avait été tout de même possible. Ses blessures avaient été soignées par un ninja médecin d'Ame, il avait décrété avec précision qu'elle ne mourrait pas, mais que son état serait plutôt instable, encore faible... Bien avant l'extraction de Sanbi, j'allais la voir, sa capture n'allait pas servir à rien, au contraire... Elle n'étais pas encore réveillée quand j'entrais dans sa cellule, elle avait beaucoup dormi... Dans l'ombre, Ningendô s'était figé, un mince filet de lumière éclaircissait son corps, allongé sur le sol, tremblant, mis en position fœtale comme pour exprimer une totale impuissance, une totale faiblesse, une totale appartenance et dépendance du geôlier veillant sur elle jusqu'à son réveil. Alors que Ningendô gardait un œil sur la fillette au Hyoton, l'extraction du Sanbi commençait, Tendô la dirigeant, ainsi, je ne pouvais rien rater, que ce soit l'extraction ou de la captivité de cette fille. Cela faisait presque trois jours qu'elle avait dormi sans manger, sans boire, sans presque bouger. Ningendô était resté spectateur dans l'ombre. Elle remuait un peu, parfait, l'extraction terminer, j'allais maintenant pouvoir passé à la prochaine étape... Tendô se dirigeait vers la geôle... Ningendô, les yeux grands ouverts dans l'ombre la regardait, elle se relevais, faiblement, ne comprenant rien de tout cela, ne sachant ni où elle était ni ce qu'elle faisait ici, le doute s'était emparé de son visage enfantin et chétif. Finalement, son corps commence à lui dicter des gestes plus précis, sur les genoux, ses yeux parcourent la salle, d'une façon imprécise vu l'ombre, mais son regard se pose sur la large porte de sa cellule. Ses doigts viennent se rejoindre pour former le mudras du Tigre, encore capable de malaxer du chakra en de telles conditions ? Tiraillés sans aucun doute par la soif, la faim... Oui, elle devait être déshydraté, c'était d'ailleurs, sûrement la première cause qui avait du la tirer de ce sommeil réparateur, le corps humain ne pouvait resté trop longtemps sans eau. Avec le peu d'humidité dans la salle, elle créa un pieux de glace, petit, insignifiant, Ningendô regardait tout ça avec sourire, enfin, je constatais tout cela avec sourire, elle n'avait pas perçu ma présence. Alors que les pas de Tendô s'intensifiait, elle demanda d'une voix hésitante, trahissant toute la faiblesse qui s'était empilé sur elle depuis :



« Que... me voulez-vous ? »


La large porte s'ouvrit, laissant entrer Dieu, le Chef de l'Akatsuki, le corps défunt de Yahiko, celui-ci avait été vaincu mais le revoilà, debout, sans une égratignure. Tendô à quelques pas se figea d'elle, et, sur un ton grave, imposant et presque méprisant il laissa ses mots à la fillette :


« Ton petit jouet sera inefficace, contre moi, tu n'en as pas besoin. Si je voulais te tuer, je l'aurais fait il y a bien longtemps. »


Je m'avance à nouveau, sous l'apparence de Tendô, elle ne tentera rien, elle n'était pas stupide, et si elle l'était, la répulsion céleste viendrait affaiblir son corps un peu plus encore. Devant elle, debout alors qu'elle était à genoux, Tendô laissait son esprit partir loin de les mécanismes de son plan. La fillette constituait un élément tout particulier, elle contrôlait le Hyoton, un Kekkai Genkai rare à Mizu no Kuni en dépend des guerres civiles livrés par les villageois aux membres du Clan Yuki. Mais ce n'était pas tout, étant une Juunin de Kiri, ou tout du moins pensant qu'elle était Juunin, car c'était le grade que je lui avais donné par hypothèse, elle détenait sûrement de nombreuses informations sur Kiri, son emplacement, ses forces et bien d'autres détails qui seraient très utiles à l'Akatsuki avec laquelle, une partie des plans finaux pourraient êtres abordés. Mais il restait encore une chose que détenait cette fillette, de la valeur. Deux ninjas n'avaient pas hésité à m'affronter pour elle, alors que leurs sorts auraient pu êtres fixés à tout jamais... Mais le jugement Divin en avait décidé autrement, j'en avais décidé autrement, ainsi, détenant cette source d'information, et ce corps pouvant me donner bien plus que de simples suppositions, j'avais aussi ici, un moyen de rançon, un appas, tout ce dont je pouvais avoir besoin... Elle devrait être coopérative... le temps aller paraître long dans cette cellule peu amusante, sa mort ne serait pas proche, même pas du tout, si elle obéissait... Si le contraire arrivait, alors, Dieu la soumettrait à sa miséricorde, la privant de toute volonté propre, même si cela devait m'en coûter beaucoup.


« Je ne te veux aucun mal, tu as déjà connu la souffrance. Je le lis dans tes yeux. Dis moi ton nom, shinobi de Kiri, nous allons en avoir pour un certain temps ensemble... »


Si j'obtenais ma réponse, je suivais directement sur une autre question, comme dans le cas inverse. De toute façon, j'apprendrais tout d'elle à un moment, qu'elle ne le veuille ou non. Ainsi, une nouvelle question s'échappe de mes lèvres.


« Je veux que tu me donnes des informations sur Kirigakure no Sato, ta Mizukage, tes coéquipiers... Tout. Si tu me donnes les réponses que je souhaite, tu auras à manger et à boire. Même peut être de meilleurs conditions que celles-ci. »


Tendô sors alors une carte de sa robe, une carte du monde shinobi que je tend à la fillette, puis, le visage sombre mains d'une voix plus claire, je lance :


« Dis-moi. »

@ Gumi

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Tsubaki Yashiru
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MessageSujet: Re: D'Ébène, d'Azur et de Pourpre. | Prison : Libre - Akatsuki |    D'Ébène, d'Azur et de Pourpre. | Prison : Libre - Akatsuki |  EmptyVen 6 Déc - 11:32





« Comme un animal en cage ... »



Prise au piège. Voilà l'unique pensée qui me traversait l'esprit en boucle à ce moment là. Foutue pour foutue, je n'avais pas d'autres choix que de tenter de me rebeller contre le moindre assaillant qui pointerait ses guêtres dans ma cellule, d'où la création de cette petite arme que je tenais entre mes mains. Mais ce sentiment d'être réellement désespérée dans cette petite cage insalubre et dégueulasse allait être encore exacerbé ... Alors que j'avais pu deviner des bruits de pas dans le couloir menant à ma cellule, que quelqu'un se dirigeait vers moi à grand pas, je me préparais à l’éventualité de devoir me battre. Honnêtement, j’étais tétanisée, tiraillée par la faim et la soif et ce n’était pas très difficile à voir. Haletant, tremblotante, je devais faire peine à voir. Après tout, ma vie était en jeu sur ce coup là. Je n’avais jamais été aussi proche de mourir en si peu de temps. Enfin, presque. La première fois, ce fut lorsque je sentis ces puissants piques noirs venir s’enfoncer dans ma chair et mes muscles, me paralysant et me faisant perdre connaissance. Cette fois-ci, c’était un combat dont je n’avais aucune chance de gagner.

Et alors que je m’accrochais à cet atome d’espoir, espérant l’effet de surprise, il ouvrit alors la porte et je pu voir dans l’ouverture de la porte un second homme, présent dans la prison, invisible, inerte, totalement impossible à repérer, n’émettant aucun son. Un rire intérieur, celui du désespoir résonna en moi. Foutue ouais, c’était bien le mot. Il m’avait vu, me repérait grâce à cette machine en quelque sorte. Car lorsqu’il pénétra, il me dit que ce jouet qui n’était autre que mes dernières réserves, ne serait d’aucune utilité. Et il avait raison. Toutefois, je la gardais entre mes mains, bien trop sûr que je ne tenterais rien de stupide à son encontre. Il s’approcha un peu plus, me parla comme s’il s’agissait d’une personne divine, me jugeant. Je le trouvais bien trop orgueilleux, qui était-il pour agir comme cela, décidé ce qu’il pouvait m’arriver. Certes, il m’avait dans le creux de sa main, il pouvait à tout moment la refermer. Mais de là à ce comporter ainsi, je ne comprenais pas vraiment.

Il ne me voulait aucun mal, prétendait savoir que j’avais déjà connu la souffrance. Que pouvait-il en savoir ? Croyait-il sincèrement que je livrerais mon village aussi facilement ? Me tendant une carte, il allait me demander de lui donner la localisation ainsi que toutes les informations que je pouvais lui renseigner. Était-ce une blague ? Pensait-il sérieusement que j’allais livrer les gens qui m’avaient accueillit ? C’était très mal me connaitre et me sous-estimer comme jamais. Ne prêtant même pas attention à sa maudite carte, les yeux baissés, je laissais un certain temps de silence avant de les relever, plus déterminée que jamais. Si j’avais pu le tuer d’un simple regard, ce serait exactement celui que je lui lançais actuellement. D’une voix dure et impassible, une détermination qui pourrait l’étonner.

« Crois-tu que je suis assez stupide pour vendre mes amis pour une bouchée de pain, une prison dorée ? Je suis Yashiru, dernière descendante du clan Yuki, Kunoïchi de Kiri. Je préfère encore ... mourir ! »


La lame restant dans ma main, j’eu ce geste désespéré mais totalement justifié, retournant la pointe contre moi-même. Puisque je ne pouvais pas parler de moi-même et qu’il allait certainement me torturer jusque la mort, je ne voyais d’autre solution que de partir par Seppuku, le suicide des Samouraï, geste d’honneur dans une situation aussi désespérée. Après tout, personne ne viendrait me chercher, j’en étais convaincue. Qui se frotterait à ces Ninjas pour récupérer une pauvre gamine comme moi ? Si ce type pensait que je balancerais aussi facilement mes coéquipiers, que pouvait-il bien penser d’une étrangère comme moi ? Surement rien d’autre que de la méprise.

Mais soudainement, je repensais à mon Senseï, comme une dernière pensée à un être qui m’était plus que cher. Que pouvait-il penser à ce moment là ? Avait-il pensé, lui, à venir me sauver ? Ryouta avait-il plaidé pour ma cause face au Mizukage ? Ou pensait-il à l’intérêt général ? Le cou partant vers ma gorge se dévia soudainement, partant en direction de mon épaule et se plantant lourdement. J’avais même échoué cela, trop hésitante. Je pouvais à ce moment là m’insulter de tout les noms, pas même foutue de me donner la mort. Je faisais une bien piètre Kunoïchi. Enfin, peut-être pas tant que ça. Le sang, la blessure et la fatigue, tout cela allait me tuer à petit feu probablement ... Il n’aurait pas ce qu’il veut, j’étais trop faible pour être torturée ou pour que l’on me soutire une quelconque information.



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Rikudô Pain
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MessageSujet: Re: D'Ébène, d'Azur et de Pourpre. | Prison : Libre - Akatsuki |    D'Ébène, d'Azur et de Pourpre. | Prison : Libre - Akatsuki |  EmptyVen 6 Déc - 13:41



D'Ébène, d'Azur et de Pourpre
Le Livre Ouvert !



Elle était restée, là, hésitante devant moi, les yeux fuyants, cherchant une échappatoire, un moyen de se sauver de cet endroit. Elle pensait être dans un cauchemar ? Elle n'avait même pas idée. Son pieux de glace ne serait d'aucune utilité, il le savait, comme il savait aussi qu'il ne serait pas plus efficace contre elle. Chose qu'il n'avait pas prédit, mais qui ne changeait pas non plus ses plans. Qu'elle souhaite mettre fin à ses jours n'avait aucune importance, elle servirait mes plans, qui qu'il arrive. Tendô, l'air hautain, divin que dis-je, plonge son regard dans le sien, lui donnant plusieurs renseignements, plusieurs choses, contre un peu de clémence. Rare chose que j'offrais par habitude. Mais la méthode douce avait aussi ses avantages, mais le résultat serait le même. Serait-ce donc une perte de temps ? C'était à elle de répondre de cela, et j'allais voir par moi même si le peu de pitié que je lui avais accordé aurait servi à quelque chose, si cet acte, de lui proposer un marché, la laisser en vie malgré son état et la soigner aurait compter. Je cherchais de la reconnaissance ? Non, je cherchais plutôt sa soumission, elle, pauvre mortelle qui avait oser avoir l'orgueil de se mesurer à Dieu. Sa folie l'avait conduit en des lieux bien sombres et selon son comportement en déciderais de sa vie, de sa raison... Son regard se faisait moins hésitant au fur et à mesure de mes paroles, bientôt elle me fusillait, deux yeux de pourpres chargés par une immense haine, une haine que j'avais déjà vu plusieurs fois dans les yeux de Konan, de Yahiko... et même dans les miens, devant le reflet de mon visage. Une haine si grande que les notions de vie et de mort n'ont plus aucunes importance, ne compte que la vengeance, que l'ambition... Peut être étais-ce alors la seule chose que partageais cette fillette avec moi, cette haine. Une haine dirigée contre moi, pour des raisons simplistes, des raisons aussi idiotes et illusoires que le patriotisme ou même l'instinct de survie. Le patriotisme était la source première de l'existence de camps, de nations qui se forgeaient alors le but de s'entretuer par simples oppositions d'idées, et c'était ce principe qu'elle souhaitait défendre... L'instinct de survie, deuxième chose que reflétait son état, ses gestes, ce pieu de glace et son regard haineux, était inutile, elle n'avait pas compris qu'elle était à ma merci, qu'elle ne pouvait rien face à Dieu, tout simplement. Elle ne révélait là, que l'entêtement des hommes, leur imbécillité à toujours vouloir plus qu'ils ne peuvent avoir. Elle souhaitait la vie alors qu'en réalité, cette vie ne lui appartenait déjà plus, ses derniers espoirs étaient en réalité bâti sur des valeurs aussi solides et matérielles qu'un nuage de fumée s'échappant peu à peu entre ses doigts, et d'elle même, elle le comprendrait.


« Crois-tu que je suis assez stupide pour vendre mes amis pour une bouchée de pain, une prison dorée ? Je suis Yashiru, dernière descendante du clan Yuki, Kunoïchi de Kiri. Je préfère encore ... mourir ! »


Mauvaise réponse. Un mouvement, un infime mouvement de sa part pouvait être soldé par un échec. Peut être aurait-elle essayé d'attenter à ma vie ? Peut être à la sienne ? Quoi qu'il en soit, dans le premier cas, le temps lui aurait manquer, la répulsion céleste aurait balayer sa tentative et sa mort directe aurait sûrement suivie instantanément. Mais là, elle avait opter pour la deuxième option. Elle préférait mourir ? J'aurais pu aussi empêcher cela, mais c'était inutile, elle allait elle même se rendre compte de sa stupidité. La mort, la vie... Rien de tout cela ne lui appartenait désormais, j'étais le seul à pouvoir choisir. Elle n'avait qu'un seul choix, maintenant prit, celui d'accepter sa condition. Apparemment, la fuite avait été préférable, cette fuite ci menait, selon elle, à sa mort... Quelle idiote, j'étais en cette salle la seule personne pouvant lui permettre de mourir ou de vivre, seul Dieu jugeait. Si son cœur arrêtait de battre, la gorge inondé de sang, empalé par un pieu de glace, Dieu n'aurait qu'à claquer des doigts pour que ses poumons se gonflent à nouveau d'air, que la crainte ne frappe à nouveau son visage... J'avais bien des moyens de la faire parler, j'avais essayer la simplicité par pitié, mais j'aurais pu tout aussi bien savoir ce que je voulais sans qu'elle n'entrouvre les lèvres, et sinon, il restait la torture, la mort, la vie, se succédant une dizaine de fois... malgré qu'elle soit une Juunin, il était aisé de lire dans ses yeux qu'elle n'était pas aussi forte mentalement qu'elle aimerait le laisser croire. Peut être contrôlait-elle son Kekkai avec brio, mais cela s'arrêtait là, son esprit n'avait pas été difficile à briser avec les lames noires. En réalité elle semblait déjà briser, une fillette fragile, encore insouciante et ne comprenant rien à ce monde, rien à la guerre, ni à la souffrance. Peut être n'aurait elle pas le malheur de voir ceux qu'elle aime mourir après que ce monde soit devenu un havre de paix frappé par des guerres organisés et vendus par l'organisation. Elle n'aurait pas à voir la mort de tous ses compatriotes, ni la destruction de son pays. Yashiru, la Kunoichi de Kiri et dernière descendante des Yuki serait probablement la plus chanceuse qu'il ne soit devant mes desseins.

Son pieu se retourna vers elle, allant maintenant vers sa gorge, la pointe de glace étincelante dans la pénombre de la geôle, puis, infime hésitation ne durant qu'une seconde, tout au plus, et le pieu change de direction pour venir se planter dans son épaule. Les yeux de Tendô la toise, elle qui préférait mourir n'en avait même pas eut le cran, prouvant ainsi, sa grande fragilité. Ainsi elle souffrait bien plus pour son acte stupide, n'en était pas plus avancé et n'avait fait qu'attiser mon impatience. Du sang coule le long de son corps frêle, elle tremble, pas à cause du froid, mais à cause de la douleur peut être, de la peur... Aussi étonnant que cela puise paraître, elle dévisageait encore le corps défunt de Yahiko. Que pensait-elle ? Avait-elle l'orgueil de prétendre mourir avant de pouvoir parler ? Même morte, j'aurais bien pu la faire chanter, ou même danser. Même morte, j'avais le pouvoir de la retourner contre ses proches, je pouvais faire d'elle un instrument de destruction, elle pourrait d'elle même, frapper ses amis de plusieurs coups de poignards et esquisser un sourire prouvant le plaisir qu'elle aurait eut à faire ça. Elle ne savait rien, ne comprenait rien, et se complaisait dans sa naïveté, dans son innocence et inconscience stupide qui reflétait bien l'esprit humain. Ma voix grave retentit à nouveau à travers Tendô, mon bras se lève...


« Inutile... Shinra Tensei ! »

Son corps faible et saignant se soulève dans les airs pour venir s'écraser contre le mur dans la geôle, l'extrémité de son pieu se brisant. Bloqué à cinquante centimètres au dessus du sol, contre le mur, elle ne pouvait plus rien faire. Ningendô, qui était toujours dans l'ombre se levait maintenant. S'approche, lève le bras et puis... lui touche le front.

« Que tu ne le veuilles ou non, nous le saurons. »

Toute la vie de la fillette défile dans les yeux de Ningendô qui semble être partit dans un autre monde, mais pas celle des terres gelées, pleines de glaces et de neiges. Non, des plaines rocailleuses, des montagnes immenses... Tsuchi no Kuni. Je voyais un vieil homme, une petite fille, Yashiru, encore plus jeune, enfant. Ainsi, elle habitait à Iwa, la dure période de la guerre civile à Kiri avait surement du mener à son exil dans le Pays de la Terre. Puis je voyais de nombreux ninjas d'Iwa, quelques uns qu'elle semblait admirer, notamment un blondinet... cet idiot de Deidara, lui aussi plus jeune, c'en était presque amusant de retrouver la tête de cet androgyne dans la tête de cette fillette de Kiri. Puis venait une nouvelle personne, une femme, chuunin de Suna et future maître de la fillette... Que de rencontres. S'en suit une grande hésitation, entre Iwa et Kiri, affrontant le présent et le passé, les bourgeons et les racines. Puis je vois un espèce de renard ou un fennec qu'importe, elle même ne semblait pas savoir. Puis le temps passe, là voilà à Kiri, j'avais donc eut déjà de précieuses informations sur Iwa et Kiri, bonne pioche... et c'était en rien terminé. Là, je vis un homme, dénommé Ryota, son maître ? Son ami... même plus... c'était étrange. Je lisais en son esprit un grand lien les unissant. Puis, d'autres informations venaient à moi jusque ce combat, près du Lac de Sanbi... sa défaite, ses yeux se ferment, s'ouvrent à nouveau dans cette prison, succombent à la peur, la haine, je vois ce pieu à nouveau ce planter dans son épaule et puis... je vois le présent, à nouveau. Ningendô était revenu dans la réalité. Un large sourire se dresse sur son visage, l'emplacement des villages cachés d'Iwa et Kiri m'étaient connus, quelques informations sur aussi la Mizukage, quelques ninjas, notamment ce Ryota, toutes ses pensées étaient miennes. Dans quel état pouvait-elle être à présent ? Elle prête à se sacrifier pour ne pas divulguer ces informations, elle avait assisté et pris part sans le vouloir à ce viol de l'esprit. Le sien, ne devait être plus rien à présent mais je n'allais pas m'arrêter là, non. Elle pensait maintenant mourir ? Non, pire se passerait. Bien pire, finalement, elle apporterait d'elle même la souffrance à ce monde...

« Ton esprit est mien. Comme ta vie. Plus rien ne t'appartient, même ton âme pourrait t'être... »

Ningendô sembla attraper quelque chose à l'intérieur d'elle, une sorte de silhouette fantomatique bleuté, sa propre âme qu'il lui arrachait lentement, si lentement...

« … Ôtée. »

Mais Ningendô relâcha l'âme de la fillette, elle ne mourrait pas, elle servirait l'Akatsuki d'une façon ou d'une autre comme elle venait déjà de le faire.

« Bientôt, ceux que tu aimes connaîtront la souffrance. La haine. Ils pourront enfin comprendre, comme tu devrais maintenant avoir compris. Tu ne mourras pas, descendante des Yuki. Tant que tu ne sois pas résolue à accepter la vérité. Tu ne possèdes plus rien à part cet unique choix, accepter ou fuir. Fuis, et tu verras ceux que tu aimes mourir... Ryota, Ayame... Ou même ce vieil homme. Je sais tout de toi, et leurs vies ne tiennent plus qu'à ce choix. Alors, que choisis tu ? »

@ Gumi

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Tsubaki Yashiru
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MessageSujet: Re: D'Ébène, d'Azur et de Pourpre. | Prison : Libre - Akatsuki |    D'Ébène, d'Azur et de Pourpre. | Prison : Libre - Akatsuki |  EmptySam 28 Déc - 19:09





« Comme un animal en cage ... »



Même l'idée de mourir semblait m'être interdit à présent. Servile, je comprenais à quel point le piège était grand, à quel point ce faux dieu était finalement puissant. Je n'avais, donc, aucun autre choix que de subir ses coups, subir la souffrance d'un psychopathe en cape ébène et pourpre. Je me retrouve là, plaquée contre ce qui me fait office de cellule, incapable de bouger le moindre de mes muscles. Complétement paralysée par cette force mystique, invisible, mais que je peux ressentir déferler sur moi, une vague de force instopable. Je ne cris même pas, je n'en ai plus la force. Je ne peux pas non plus geindre face à l'ennemi. Mes yeux se ferment lentement, petit à petit, ne comprenant que plus qu'une seule et unique chose : Ma vie ne m'appartient plus.

Je regarde la petite lame de glace tomber au sol, comme si elle tombait au ralentit, se brisant en mille morceaux. Mais voilà que je n'ai pas le temps de philosopher sur cette signification bien que très évocatrice du futur qui m'attend, un futur bien sombre éparpillé comme ces amas de glace sur le sol. Non, je n'ai simplement pas le temps de comprendre ce qui m'arrive, une main glaciale vint se poser sur mon front, inerte et brutale, je n'ai pas le choix, crucifié sur ce mur. Ce monstre roux n'a donc plus aucune pitié pour moi. Pourtant, Dieu n'est-il pas sensé être bon, ou juste ? Ce type ne prétend qu'à l'apologie de la souffrance et du mal. Il est plus proche d'un démon que d'un être divin. Quel est mon crime ? Appartenir à un village différent du sien ? Est-ce donc l'unique raison de cette prise de pouvoir sur mon être ? Je ne comprends pas ses motivations, je ne comprends pas cet homme pensant pouvoir asservir de cette manière un autre être humain.

Soudain, je sentis que mon âme s'envolait. Non, ce n'est pas une expression, mais bien littéralement envolée. Sa main, posée sur mon front, eu un effet très étrange. Allais-je donc tomber à nouveau inconsciente ? Allais-je perdre mes moyens ? Ou bien ... étais-je simplement en train de disparaitre ? De mourir ? J'avais de plus en plus cette sensation là, alors que je vis peu à peu mes souvenirs défiler sous mes yeux, tel une bande de film que l'on remet à l'envers. Je revu mes premières années avec grand père, puis Iwa et ma chère Ayame, enfin, jusqu'à mes souvenirs les plus récents avec Ryouta. Quand je compris ce qu'il s'était passé, il était déjà trop tard. Véritable viol de ma mémoire, cet homme venait de me soutirer la mémoire de ma vie. Je lui avais, sans même le vouloir, révéler bien des informations. Je m'étais faites duper plus que je ne le croyais. Pensant pouvoir être capable de lui résister au moins sur le plan psychologique au détriment du plan physique, je me rendais à nouveau compte que je ne pouvais rien face à lui. Personne ne pouvait, au final, il était bien trop fort.

À présent, c'était un tout nouveau chapitre qui allait s'ouvrir, un chapitre totalement inattendu. J'avais le choix de vivre ou de mourir. Au point où j'en étais, la mort n'était plus qu'un simple passage ... Il m'avait tout enlevé, tout espoir, toute crédibilité face à mon village. Je n'avais pas pu lui résister, j'avais collaboré malgré moi, sans en avoir le choix. Quel village voudrait à présent d'une traitresse, qui a dévoilé les moindres secrets de sa patrie ? Foutue pour foutue, je n'allais pas chercher plus loin que cette solution. Après tout, c'est ce que je méritais pour m'être faite capturé et avoir lâché le morceau aussi facilement. Je n'étais qu'un pion au final. Moins qui rêvait d'histoire chevaleresque et de grande bataille, je m'étais faite capturé lors de ma première mission importante. Mais après tout, n'avions nous pas été envoyé en pâture à ses monstres ? Qu'importe, là n'était pas la question. Nous sommes des guerriers, nous tombons sur le champ de bataille et c'était mon heure. Enfin, même dans cette certitude, je fus à nouveau déconcerté par l'homme au métaux noirs implantés dans le corps. Il menaça mes amis, ma famille, mes proches. Cette menace eu pour effet de retourner mes chaires, de me saigner au plus profond de mon être. C'était donc ça, le plan ? Il allait me tuer et ensuite, leur faire du mal ? Les faire souffrir ? Je hurlais de colère et de douleur alors que je reprenais peu à peu mes esprits. Puis le silence, la tête baissée vers le sol alors que tout mon corps était encore en suspension.

« Pourquoi ... Pourquoi faites vous souffrir ... Quel est l'objectif de tout cela ... »


Je laissais un autre silence, lui laissant la capacité à me répondre, avant de répliquer de nouveau, levant les yeux vers lui. Une larme coula le long de ma joue. Je m'apprêtais peut être à faire la pire erreur de toute ma vie. Pactiser avec le diable, vendre mes dernières forces pour les protéger, pour me sacrifier. Mais il me fallait des certitudes, j'avais besoin de confiance. J'étais prête à tout pour ne pas qu'il leur arrive quoi que ce soit. Je ne pouvais plus mourir telle une véritable lâche sans même tenter de les préserver de ce monstre.  

« Je vous ... serai plus utile vivante, n'est-ce pas ? Mais ... Je ne veux qu'une et unique chose : La certitude que vous ne leur ferait aucun mal ... »


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