Une journée d'hiver, comme toujours. En ce jour de neige, ma tâche était encore la même : superviser les samurais. Je sais qu'ils sont capables de faire leur boulot comme il le faut, mais, il faut toujours une surveillance constante. Sans supervision, Tetsu ne serait plus rien. Nous avons besoin de gens dignent d'être à la hauteur pour assumer les responsabilités de ce poste. Voilà pourquoi je suis en permanence en supervision. Plusieurs citoyens du pays me demandent souvent comment je fais pour résister au climat glacial que fais Tetsu. Je leur réponds que c'est l'habitude. Mais, sinon, j'ai passé toute mon enfance dans ce pays. Je suis pas mal habitué à son climat. Ce matin, je me promenais un peu sur le bord des frontières, cherchant la moindre chose qui serait innefficace. Je suis quelqu'un qui aime quand tout est droit, tout est à la hauteur du pays des samurais. Mais, rien de ce monde n'est parfait. J'étais là, devant une grande barrière, à regarder mes hommes travailler. Je sais ce qu'ils ressentent : de la joie de vivre. Même en faisant des tâches durant une tempête de neige, les habitants de Tetsu no Kuni savent y trouver le bonheur. C'est un des plus gros points fort de ma nation. Nous sommes tous travaillant et cela prime. Pour être un vrai samurai, il ne faut pas avoir peur des tâches, il faut être très persévérant envers ses devoirs. Voilà qui nous sommes, nous, les samurais de Tetsu.


Je marche depuis plusieurs heures déjà. Je dois vous avouer que je prends à coeur mes responsabilités. J'aime ce que je fais et mes supérieurs également. Mon travail et ma ténacité sont reconnu à travers monts et vallées. Je ne suis pas qu'un vulgaire inconnu dans l'ombre d'une grande puissance. Je suis le futur dirigeant de mon pays, de ma société. Mais, pour ce faire, je dois me surpasser des autres de mon niveau. Il ne faut pas oublier que je ne suis pas le plus fort des samurais du monde. Je reste cependant de loin le plus prestigieux de ma génération. Disons que beaucoup de personnes aimeraient être à ma place. Mais, en ayant autant de privilèges, j'ai des tâches précises et parfois ennuyantes. Le pays du fer sort totalement de la mentalité des grandes nations shinobis, ce n'est pas à écarter. Par les multiples épreuves que j'ai traversés durant mon début de carrière, celle de surveiller le village est l'une des plus grosses. Un seul homme pour une grande partie du village, ce n'est pas du tout reposant. Au contraire, je cours partout. Les plus jeunes de Tetsu me considèrent comme leur modèle, une personne à qui ces jeunes veulent ressembler plus tard. Mais, ils devront travailler dur : ce n'est pas donné d'être à mon stade. Il faut aussi avouer que j'ai travaillé excessivement dur pour en arriver à aujourd'hui. Mais, maintenant, j'en profite. Tel est ma destiné. Soudain, quelque chose vint me déranger. Quelque chose ou quelqu'un. En effet, un samurai était maintenant rendu devant moi. Je le reconaissais très bien, car c'est mon Commandant en second. Celui à qui, quand je deviendrais Général en chef des samurais, deviendrait à mon poste. J'ai beaucoup de confiance et de respect envers cette personne. Quand nous étions jeunes, lui et moi fessions toujours nos entraînements ensemble. Quand je suis devenu commandant, j'ai fais une demande à Mifune pour le faire grimper au rang de lieutenant. Ma requête fut accepté. Il a su faire du bon travail pour démontrer à ses supérieurs ce qu'il est devenu et mérite amplement son poste. Surpris par son intervention, j'engage une conversation avec lui.

''Ryoshi, mon ami, que me vaut l'honneur de ta visite ?''

''Reiko, nous n'avons pas le temps de discuter plus longtemps. L'un de nos gardes à apperçut une femme se promenant sur nos frontières. Nous devons vérifier son identité rapidement. Nous ignorons si elle peut être une menace pour le pays.''

Il avait peur d'une simple gamine se promenant sur nos limites ? Je pousse alors un soupire avant de suivre Ryoshi vers la porte du pays. Durant le petit moment où je marche avec lui, je sens qu'il à peur. Il n'aura donc pas changé : toujours aussi timide. Parfois, dans le passé, il trouvait le tour de me faire rire. Sa timidité me fessait bien rire. En posant le pied en dehors de la porte, Ryoshi se dressa derrière moi. Je lui tends alors un léger sourire avant de partir, seul, de mon côté. M'approchant alors du lieu où se trouvait la femme, je pousse un soupire. Elle ne semble pas du tout menaçante. Au contraire, elle semble même très charmante. Je prends une couverture du sac que je traine avec moi, voyant qu'elle semble avoir froid. Un sourire tout à fait neutre fit irruption sur mon visage. Même pas la peine de penser à mon sabre.

''Bonjour à vous, mademoiselle. Kogatsu Reiko, Seigneur Samurai du pays du fer. Puis-je connaitre votre identité, s'il vous plait ?''

Je ne suis pas du genre à me montrer respectueux envers un inconnu, mais, cette femme semble si douce. Je ne peux me montrer cruel avec elle, pas maintenant. Je dois garder mes bonnes manières et être poli. Cela va à l'encontre de mes principes, mais, je peux toujours faire des exceptions. J'ai bien envie de connaitre cette jeune femme. Pour rassurer mes hommes et pour mes motivations personnelles.

Quand la fille avait enfin donné son identité, je savais qu'elle n'était nullement une menace pour le village. Je pris le temps de tourner la tête et de faire un signe de la main aux gardes, question que ces derniers ne se posent pas de question. Par après, je pris entre mes mains la chose que me tendait cette jeune fille. Deux étuis où étaient rangés deux sabres. Je les pris par la lame avant de les sortir afin de savoir dans quel état ils étaient. Piteuse, je dois avouer. La question était : comment ils ont été si abimé ? Pour le moment, ce n'était pas le principal. La jeune femme semblait vraiment s'inquiéter pour ses armes. Je ne pouvais que lui apporter mon aide la plus profonde. Avant de les rangées, j'aperçus, sur chacune des armes, un petit sceau gravé dans les lames. C'est alors que la lumière vint jusqu'à moi : des véritables sabres du Pays du Fer. Stupéfait, les mots me manquaient. Je me demandais vraiment comment elle avait pu obtenir ces sabres. Rapidement, je les rangeai dans leur étui respectif. Par la suite, je lui fis signe de me suivre. C'est alors qu'elle et moi entrions dans le merveilleux village de Tetsu no Kuni. Avant d'aller plus loin, je stoppai mon pas net, devant Ryoshi.

‘’Mon ami, tu dois rapidement fermer les portes. Nous avons un invité. Je l'amène dans le village. Surtout, tu restes à ton poste.’’

‘’Reiko, les étrangers doivent passer devant les gardes pour ce soumettre aux tests du village !’’

‘’Ne discute pas les ordres. C’est moi qui dicte les règles, pigé ? D’après tout, c’est à moi que revient le titre de chef de la sécurité. Allez, tout le monde au boulot !’’

Après cette courte conversation, je repris mon chemin avec la jeune demoiselle. En arrivent au cœur du village, mon regard se jeta sur mon accompagnatrice. J’étais encore sans mot devant le fait qu’elle avait des sabres de notre village. Je ne savais vraiment pas comment approcher cette demande. Après un bref moment de silence, nous étions déjà devant la porte du forgeron. Avant de poser les pieds à l’intérieur du grand bâtiment, je voulais lui poser une petite question.

‘’Dis-moi. Comment à tu eu accès à ce genre d’arme ? Tu dois fortement te douter qu’ils proviennent de mon village, n’est-ce pas ? Je veux que tu me dises la vérité, même si cela est personnel. Je tiens à m’assurer que tu en prennes soins. Je chéris Tetsu depuis ma tendre enfance. Je veux que tous aient un profond respect et un maximum de dignité envers les lames secrètes de notre pays. Parle.’’

Je pris une chaise non loin de là et m’assis devant la porte. Je voulais tous savoir sur elle, comment elle avait obtenu ses lames et surtout : un bref aperçu de son passé.